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La Bolduc, Film, v.o.f.

par Gilbert Larin 22 Avril 2018, 08:30 Films

Je suis allé voir hier soir avec Normand au cinéma Pine de Ste-Adèle, le film La Bolduc de François Bouvier avec Debbie Lynch-White, Émile Proulx-Cloutier, Rose-Marie Perreault, Bianca Gervais, Serge Postigo, Mylène Mackay, Paul Doucet et Yan England qui fait de brèves apparitions. Un beau drame québécois qui nous démontre le dur succès d'une femme, dans un monde religieux catholique où les femmes n'ont d'autres droits que de mettre au monde et d'être subjuguées à leur mari pas toujours brillant. Tout les Québécois connaissent La Bolduc, nom qu'elle détestait d'ailleurs, car elle était Mme Edouard Bolduc, comme ma mère a été longtemps Mme Rhéal Larin. Ce film nous remet le nez dans une société malodorante de catholicisme hypocrite et contrôlant. Merci à la révolution tranquille qui nous a fait sortir de cette grande noirceur mais aussi merci à ce film qui nous montre comment, il y très peu de générations, nos grands parents et parents vivaient dans une société glauque, dur, sans pitié et noire avec pour seul salut le Paradis. 

Merci Debbie Lynch-White pour une interprétation magistrale de cette grande dame qui a su donner un peu d'espoir par ses chansons simples mais compréhensibles à un peuple qui n'en avait plus. Je dois avouer que j'ai versé plus d'une larme en y reconnaissant des comportements de mes parents et grands-parents et en étant surtout fier de cette héroïne qui, sans le savoir, a modelé le futur de la femme québécoise. Un beau clin d'oeil est aussi fait à Mme Thérèse Casgrain qui a su amorcée la libération des femmes dans ce Québec de soutanes sales et de piliers de taverne. 

UN MUST UN MUST UN MUST!!!!

Synopsis:

À 20 ans, Mary Travers épouse Édouard Bolduc, un "bon catholique" avec qui elle fonde une famille dans un quartier populaire de Montréal. Aux grossesses difficiles, aux décès prématurés de six de ses enfants, s'ajoute bientôt la difficulté de survivre à la Crise. Fière mais soumise, la ronde Gaspésienne répugne à l'idée de contrarier son mari en allant travailler. Mais la mise à pied de ce dernier la force à écouter sa bonne amie Lucille, qui l'entraîne au Théâtre National en mal d'un violoniste. Mary, musicienne autodidacte, s'impose rapidement par une chanson qui la fait remarquer d'un imprésario. Ce qui s'annonçait d'abord comme une parenthèse devient, le succès sur disque et à la radio aidant, une lucrative affaire familiale. À peine sortie de sa cuisine, Mary devient la passionaria de la condition ouvrière et s'en va turluter dans toutes les villes et villages du Québec des chansons de son cru, mélange irrésistible des folklores irlandais et canadien-français.

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commentaires
A
Film intéressant à voir pour passer un bon moment.
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