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Visite du Musée National des Beaux Arts du Québec (MNBAQ)

par Gilbert Larin 1 Août 2019, 10:34 Exposition Excursions

Le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) est situé sur la Grande Allée Ouest en bordure du parc des Champs-de-Bataille à Québec. Il a pour mission « de faire connaître, de promouvoir et de conserver l'art québécois de toutes les périodes, de l'art ancien à l'art actuel, et d'assurer une présence de l'art international par des acquisitions, des expositions et d'autres activités d'animation »10.

La collection permanente du musée compte plus de 39 000 œuvres (peintures, sculptures, dessins, photographies, estampes et objets d’art décoratif), essentiellement produites au Québec ou par des artistes québécois, et dont certaines remontent au xviie siècle.

Depuis 1987, le musée abrite une bibliothèque en ses murs.

Le jardin de sculptures Julie et Christian Lassonde, composé de 15 œuvres, borde le musée. On peut y voir, entre autres, des sculptures de Jean-Paul Riopelle, Claude Tousignant, Armand Vaillancourt, Charles Daudelin, Jean-Pierre Morin et Ludovic Boney.

Le musée comporte quatre pavillons;

1.-Le pavillon central, qui qui fait office d'accueil et qui relie les trois autres par des tunnels et où on trouve un excellent restaurant.

2.- Le Pavillon Gérard Morisset (art ancien et moderne) qui comporte les oeuvres classiques et qui était le premier musée du Québec.

3.- L'ancienne prison, le pavillon Charles Baillargé (art moderne) où on retrouve plusieurs de nos contemporains Québécois. On y voir en passant les anciennes cellules des prisonniers et on y trouve un café

4.- le Pavillon Pierre Lassonde (art contemporain et exposition temporaire dont Miro) où on trouve aussi un autre restaurant. 

AVERTISSEMENT: il est très difficile de visiter les 4 pavillons en une seule journée. Gardez deux jours pour bien le visiter. On vous donne une réduction de 50% avec la carte du musée des beaux arts de Montréal. 

UN PEU D'HISTOIRE:

Inauguré en 1933, le musée est d’abord connu sous le nom de « musée de la province de Québec. » Il est la première institution muséologique créée par le gouvernement du Québec. À cette époque, le pavillon de style Beaux-Arts nouvellement construit abrite les Archives de la province de Québec, les collections de sciences naturelles et une collection de beaux-arts. Les collections de sciences naturelles quittent le Musée en 1962.

Dans la foulée des travaux de réorganisation et de modernisation de l’institution, en 1963, le Musée change de nom et porte désormais le nom de « musée du Québec ». Parmi les expositions qui ont marqué son histoire, l’exposition Toutankhamon fait courir les foules en 1965.

La loi sur les musées nationaux transforme le musée en société d’État, en 1983. Sa collection est dorénavant constituée uniquement d’œuvres d’art. Parmi les faits marquants de la décennie, l’exposition Tableaux de maîtres français impressionnistes et postimpressionnistes de l’Union soviétique attire 135 000 visiteurs en six semaines en 1986.

Trop à l’étroit, le Musée doit effectuer d’importants travaux d’agrandissement et de rénovation. C’est en 1991 que l’ancienne prison de Québec, bâtiment adjacent au musée, est restaurée pour faire partie intégrante du complexe muséologique. Nouveau fait d’armes de l’institution en 1998, l’exposition Rodin à Québec, qui attire 525 000 visiteurs durant les 103 jours de l’événement. Parmi les acquisitions majeures du musée, on note le tableau de Jean-Paul Riopelle en 2000, L’Hommage à Rosa Luxemburg. L’œuvre est exposée en permanence au Musée dans une salle consacrée à l’artiste québécois. En 2001, le musée s'illumine de mille feux grâce au plan de mise en lumière de la Commission de la capitale nationale du Québec12.

En 2002, le Musée du Québec change de nouveau de dénomination et devient le Musée national des beaux-arts du Québec. Par ailleurs, des aquarelles de Benjamin Fisher – représentant la ville de Québec – sont acquises en 2003; les œuvres avaient été découvertes au Balliol College d’Oxford. En 2005, le collectionneur Raymond Brousseau avec la collaboration d’Hydro-Québec, fait don au MNBAQ de 2635 œuvres d’art inuit.

Le mécène Pierre Lassonde se retrouve à la présidence du conseil d’administration du MNBAQ en 2005. Favorable au projet d’agrandissement du musée pour le 21e siècle, il permet l’acquisition d'une parcelle de terrain des frères Dominicains sur la Grande Allée en 2007, grâce à une contribution personnelle de 3,9 M$.

En 2008, à l’occasion des 75 ans du musée, l’exposition Le Louvre à Québec. Les arts et la vie – une des manifestations des célébrations du 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec – attire plus de 450 000 personnes au musée. D'ailleurs pour l'année 2008-2009, le musée accueille près de 600 000 visiteurs.
 

Voici en quelques photos l'architecture extérieure et intérieure des pavillons, entre autre le magnifique escalier suspendu du pavillon Pierre Lassonde.
Voici en quelques photos l'architecture extérieure et intérieure des pavillons, entre autre le magnifique escalier suspendu du pavillon Pierre Lassonde.
Voici en quelques photos l'architecture extérieure et intérieure des pavillons, entre autre le magnifique escalier suspendu du pavillon Pierre Lassonde.
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Voici en quelques photos l'architecture extérieure et intérieure des pavillons, entre autre le magnifique escalier suspendu du pavillon Pierre Lassonde.
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Voici en quelques photos l'architecture extérieure et intérieure des pavillons, entre autre le magnifique escalier suspendu du pavillon Pierre Lassonde.
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Voici en quelques photos l'architecture extérieure et intérieure des pavillons, entre autre le magnifique escalier suspendu du pavillon Pierre Lassonde.
Voici en quelques photos l'architecture extérieure et intérieure des pavillons, entre autre le magnifique escalier suspendu du pavillon Pierre Lassonde.
Voici en quelques photos l'architecture extérieure et intérieure des pavillons, entre autre le magnifique escalier suspendu du pavillon Pierre Lassonde.
Voici en quelques photos l'architecture extérieure et intérieure des pavillons, entre autre le magnifique escalier suspendu du pavillon Pierre Lassonde.
Voici en quelques photos l'architecture extérieure et intérieure des pavillons, entre autre le magnifique escalier suspendu du pavillon Pierre Lassonde.

Voici en quelques photos l'architecture extérieure et intérieure des pavillons, entre autre le magnifique escalier suspendu du pavillon Pierre Lassonde.

Dans le pavillon Pierre Lassonde je visite l'exposition MIRO à Majorque. J'ai adoré et à chacun de se faire une opinion de ce grand maître. 

Qui est MIRO

oan Miró, né à Barcelone le 20 avril 1893 et mort à Palma de Majorque le 25 décembre 1983, est un peintre, sculpteur, graveur et céramiste espagnol. Se définissant avant tout comme « Catalan international », il est l'un des principaux représentants du mouvement surréaliste.

Son œuvre reflète son attrait pour le subconscient, pour l'« esprit enfantin » et pour son pays. À ses débuts, il montre de fortes influences fauvistes, cubistes et expressionnistes, avant d'évoluer dans de la peinture plane avec un certain côté naïf. Le tableau intitulé La Ferme, peint en 1921, est l'une des toiles les plus connues de cette époque.

Suivant son départ pour Paris, son œuvre devient plus onirique, ce qui correspond aux grandes lignes du mouvement surréaliste auquel il adhère. Dans de nombreux entretiens et écrits des années 1930, Miró manifeste son désir d'abandonner les méthodes conventionnelles de la peinture, pour — selon ses propres mots — « les tuer, les assassiner ou les violer », favorisant ainsi une forme d'expression contemporaine. Il ne veut se plier à aucune exigence, ni à celles de l'esthétique et de ses méthodes, ni à celles du surréalisme.

En son honneur, la Fondation Joan-Miró a été créée à Barcelone, en 1975. C'est un centre culturel et artistique, dévolu à la présentation des nouvelles tendances de l'art contemporain. Elle est initialement alimentée par un important fonds offert par le maître. D'autres lieux possèdent d'importantes collections d'œuvres de Miró, comme la Fondation Pilar et Joan Miró de Palma de Majorque, le Musée national d'art moderne de Paris, le musée d'art moderne de Lille et le Museum of Modern Art de New York.

Visite du Musée National des Beaux Arts du Québec (MNBAQ)
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Entre le pavillon Pierre Lassonde et le pavillon central on retrouve quelques œuvres. 

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Dans le Pavillon Charles Bailargé, je visite les salles consacrées à Alfred Pellan, Riopelle et Fernand Leduc

ALFRED PELLAN

Alfred Pellan (né Alfred Pelland, à Québec, le 16 mai 19062 - mort à Montréal, le 31 octobre 19882) est un peintre, un muraliste, un illustrateur et un costumier québécois, domicilié à Auteuil (Laval) pendant près de quarante ans. Il est le premier peintre québécois à s'être illustré sur la scène française (plus précisément en 1935). Vingt ans plus tard, à la suite d'une exposition à Paris, son œuvre est reconnue au Québec et au Canada.

BIOGRAPHIE

Alfred Pellan naît à Québec, le 16 mai 1906. Sa mère, Régina Damphousse, décède lorsqu’il est en bas âge, et son père Alfred Pelland, mécanicien de locomotive, élève les trois enfants. Lorsqu’il est à l’école, il couvre de dessins les marges de ses cahiers et réussit très bien ses cours d’arts plastiques, alors que les autres matières l'ennuient. En 1920, Alfred Pelland s'inscrit à l'École des beaux-arts de Québec. Il y obtient les premiers prix de cours supérieurs et y décroche des médailles en peinture, dessin, sculpture, croquis, anatomie et publicité. Il vend sa première toile à l’âge de dix-sept ans à la Galerie nationale du Canada (aujourd’hui le Musée des beaux-arts du Canada, à Ottawa). Puis, il obtient en 1926 la première bourse d'études en arts du Québec, ce qui lui permet de demeurer plusieurs années à Paris et de séjourner à Venise, notamment. Il poursuit des études à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris  où il obtient en 1928 « un Premier prix de peinture » (atelier Lucien Simon). Après l'expiration de sa bourse, il prolonge son séjour à Paris, avec l'aide de son père, jusqu'en 1940, travaillant souvent seul tout en fréquentant les académies de la Grande Chaumière, Colarossi et Ranson. Il gagne le premier prix à l'exposition d'art mural de 1935 à Paris. Il côtoie plusieurs des artistes les plus connus de l'époque (dont : Picasso, Matisse, Derain, Dali…) et, en parcourant l'Europe, « s'imprègne des grands courants de l'art du temps4 ». Venu faire un bond à Québec, en 1936, dans le but d'être nommé professeur à l'École des Beaux-Arts de sa ville natale, il avait été refusé par le jury, qui l'avait trouvé trop « moderne ».

Quand arrive la Seconde Guerre mondiale, il s'empresse de retourner au Québec (1940) et s'installe dans la métropole, Montréal. Il rapporte des œuvres qui sont louangées dans des expositions à Québec et à Montréal. Les œuvres cubistes ou surréalistes qu'il ramène avec lui sont, cependant, alors considérées comme trop avant-gardistes : la plupart ne trouvent pas preneur. De 1943 à 1952, pour survivre, il enseigne à l'École des beaux-arts de Montréal. Son opposition active aux fondements théoriques du directeur de l'École pousse ce dernier (Charles Maillard) à démissionner en 1944. L'école devient dès lors plus libérale dans son approche. En effet, Pellan est ouvertement contre l'académisme et s'engage pour un art indépendant, davantage ouvert à l'universalité et à l'évolution.

Pendant les années 1940, il illustre des recueils de poésie et conçoit des costumes et des décors pour le théâtre. Son style prend de la maturité, se développe encore, pendant cette période. Le surréalisme l'attire de plus en plus : son imagerie devient plus érotique et ses peintures, aux couleurs toujours saisissantes, deviennent plus grandes, plus complexes et plus texturées. Ne croyant pas aux écoles d'art, il est cosignataire, au début de 1948, de « Prisme d'yeux », un manifeste rédigé par Jacques de Tonnancour prônant la liberté d’expression dans l’art, un regroupement qui réclame un art libre de toute idéologie. Plus tard, cette même année, un autre groupe se forme, plus radical, qui signe le manifeste « Refus global » alors proposé par Borduas, reléguant dans l'ombre le premier manifeste, comme si les deux manifestes étaient totalement opposés et incompatibles l'un avec l'autre.

En 1952, Alfred Pelland reçoit une bourse de la Société royale du Canada et retourne à Paris jusqu'en 1955, avec celle qu'il avait épousée en 1949. Pendant ce séjour et sous le patronage des gouvernements de France et du Canada, le musée national d'Art moderne de la Ville de Paris accueille une exposition de 181 de ses œuvres. Il devient le premier Canadien à présenter une telle exposition individuelle à Paris4.

Revenu au Québec depuis deux ans, il reprend ses cours de peinture en 1957 comme professeur au Centre d'art de Sainte-Adèle tout en vivant dans sa maison d'Auteuil à Laval, où il avait élu domicile en 1950. Sa réputation ne cesse ensuite de s'étendre auprès des experts canadiens : il se fait connaître dans différentes expositions, solo ou collectives, et reçoit des commandes de murales, qui établissent sa renommée dans l'ensemble du pays.

Plusieurs monographies et documentaires lui sont consacrés, de son vivant déjà, et il reçoit une cascade de récompenses et d'honneurs.

À partir de 1978, Alfred Pellan combat une leucémie, et il ne produit que cinq œuvres durant sa dernière période de dix ans. Domicilié à Auteuil (Laval), il meurt à Montréal, le 31 octobre 1988 (à 82 ans). Il est inhumé au Parc du Souvenir à Auteuil.

Son épouse (depuis 1949, quand elle avait 23 ans, et lui, 436), Maddalena Poliseno, ou Madeleine Pelland, qu'il a connue quand elle était étudiante à l'École des beaux-arts de Montréal, lui survit jusqu'au 27 septembre 2010.

Le fonds d'archives d'Alfred Pellan est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec8.

Pellan au MNBAQ
Pellan au MNBAQ
Pellan au MNBAQ
Pellan au MNBAQ
Pellan au MNBAQ
Pellan au MNBAQ
Pellan au MNBAQ
Pellan au MNBAQ
Pellan au MNBAQ
Pellan au MNBAQ
Pellan au MNBAQ
Pellan au MNBAQ
Pellan au MNBAQ
Pellan au MNBAQ
Pellan au MNBAQ

Pellan au MNBAQ

Salle Jean-Paul Riopelle

né le 7 octobre 1923 à Montréal et mort le 12 mars 2002 à Saint-Antoine-de-l'Isle-aux-Grues, est un peintre, sculpteur été graveur Québécois. 

Dans les années 1940, il suit quelques cours à l'Académie des beaux-arts et il est un élève de Paul-Émile Borduas à l'École du meuble. Il poursuit son orientation artistique malgré la désapprobation de ses parents qui cessent de lui venir en aide. Il devient membre du mouvement artistique des Automatistes et l’un des signataires du manifeste le Refus global. Il participe à la première exposition du groupe à Montréal en 1946. Il épouse la même année Françoise Lespérance.

En 1947, il s'installe à Paris, où il continue sa carrière en tant qu'artiste. Il fait la connaissance plusieurs artistes et écrivains. C'est à ce moment qu'il devient réellement automatiste, rencontrant les surréalistes et son fondateur André Breton. Il le surnomme par ailleurs « le trappeur supérieur ». Il se lie également avec l'écrivain et critique d'art Georges Duthuit qui le soutient. Il participe à divers salons dont le Salon de mai.

À la naissance de sa fille Yseult en 1948, le couple Riopelle revient séjourner au Québec. La parution du Refus global provoque plusieurs remous. La famille retourne s'installer à Paris en décembre. Jean-Paul Riopelle obtient sa première exposition individuelle en 1949 à la Galerie Nina Dausset et l'année d'après à la Galerie Raymond Creuze. Entre-temps, sa fille Sylvie voit le jour. Jean-Paul Riopelle participe à plusieurs expositions, dont celle intitulée Véhémences confrontées, organisée par le peintre Georges Mathieu. Durant cette période, il expérimente plusieurs techniques, pinceaux, empâtements, projections de peinture, couteaux et spatules. Il rencontre le succès en 1953 lorsque Pierre Loeb lui achète une grande partie de sa production. Il expose régulièrement à la galerie Pierre Matisse à New York. Il est présent à la Biennale de Venise en 1954 ainsi qu'à celle de São Paulo l'année suivante. Il voyage aux États-Unis où il se lie d'amitié avec Franz Kline et avec Joan Mitchell qui deviendra sa compagne.

Vers 1958, il réalise ses premières sculptures. Il s'installe pour un an à East Hampton où il s'adonne à la sculpture. De retour à Paris, il rencontre Sam Szafran qui l'aide pour exposer ses sculptures et l'initie à la technique du pastel. Dans les années qui suivent, il recourt à des techniques variées, comme le pastel, la lithographie, le collage, le niellage, l'estampe, la céramique, etc. La référence à la nature devient plus explicite. Riopelle commence à introduire des éléments figuratifs. Il rencontre un succès grandissant, représente à nouveau le Canada à la Biennale de Venise, en 1962, expose régulièrement à la Galerie Maeght à Paris et obtient une grande rétrospective à la Galerie nationale du Canada (maintenant le Musée des beaux-arts du Canada) en 1963 et au Musée du Québec (devenu depuis le Musée national des beaux-arts du Québec) en 1967. Il obtient une commande pour l'aéroport de Toronto, sa plus grande toile, Point de rencontre (4,26 × 5,49 m) qui sera offerte par le gouvernement canadien à la France en 1989, à l'occasion du bicentenaire de la Révolution française, et qui est maintenant exposée à l'Opéra Bastille à Paris. À partir de 1968, le thème animalier se retrouve de plus en plus dans ses sculptures.

Ses séjours au Québec deviennent plus fréquents. Il s'adonne à la chasse et à la pêche. Un voyage en Arctique lui inspire sa série Les rois de Thulé. En 1974, il se fait construire un atelier à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson dans les Laurentides. Il partage son temps entre cet atelier et celui qu'il possède en France à Saint-Cyr-en-Arthies. Il réalise sa série de toiles en noir et blanc appelée Iceberg. En 1976, sa sculpture fontaine La joute, entreprise dès 1969, est installée au Stade olympique de Montréal. En 1979, il travaille avec Hans Spinner à la production d'un mur de 61 éléments en céramique pour la fondation Maeght. Au début des années 1980, il consacre plusieurs œuvres aux oies sauvages, thème récurrent jusqu'en 1992. Il subit deux blessures sérieuses avec fractures à la colonne vertébrale qui l'obligent à de longs séjours de rééducation.

Il revient au Québec définitivement en 1990. Sa production est abondante. Une importante rétrospective lui est consacrée en 1991 pour l'inauguration du pavillon Jean-Noël Desmarais du Musée des beaux-arts de Montréal. Il fait l'acquisition d'une résidence sur l'Isle-aux-Grues où il résidera jusqu'à sa mort.

Riopelle a passé plusieurs années à perfectionner la technique du all-over, qui consiste à éliminer toute forme de perspective dans le tableau au moyen d'éclats de peinture en couches multiples, technique picturale emblématique de l'artiste américain Jackson Pollock. Par la suite, il se tourne vers la peinture au pochoir avec des bombes en aérosol. Enfin, il renoue avec la figuration : c'est l'arrivée des oiseaux. Il termine sa carrière avec quatre 1ers prix internationaux et devient, par le fait même, l'un des plus grands peintres de l'histoire du Canada. Il a bien connu le peintre automatiste André Turpin (1937-2017).

À sa mort le 12 mars 2002, le gouvernement du Québec lui réserve des obsèques nationales5. Sa fille Yseult a entrepris depuis 1987 la production d'un catalogue raisonné des œuvres de son père.

La première toile. après sa photo représente St-Fabien
La première toile. après sa photo représente St-Fabien
La première toile. après sa photo représente St-Fabien
La première toile. après sa photo représente St-Fabien
La première toile. après sa photo représente St-Fabien
La première toile. après sa photo représente St-Fabien
La première toile. après sa photo représente St-Fabien
La première toile. après sa photo représente St-Fabien
La première toile. après sa photo représente St-Fabien
La première toile. après sa photo représente St-Fabien
La première toile. après sa photo représente St-Fabien
La première toile. après sa photo représente St-Fabien
La première toile. après sa photo représente St-Fabien
La première toile. après sa photo représente St-Fabien

La première toile. après sa photo représente St-Fabien

SALLE Fernand Leduc: 

né le 4 juillet 1916 à Montréal et mort le 28 janvier 2014 à Montréal, est un peintre québécois.

Son œuvre a marqué les esprits, ce qui fera dire à John R. Porter que « Fernand Leduc demeurera à tout jamais l’un des géants de l’histoire de la peinture au Québec et au Canada. »

En 1938, il étudie à l'École des beaux-arts de Montréal. En 1941, il fait la connaissance de Paul-Émile Borduas. Avec sa compagne Thérèse Renaud, il s'associera au groupe des Automatistes.

Il prend contact avec André Breton à New York en 1945 et le rejoint à Paris en 1947.

Il signe le Refus global en 1948.

À Paris depuis 1947, Fernand Leduc rentre à Montréal en 1953.

En 1956, il fonde avec ses camarades (Pierre Gauvreau, Jean-Paul Riopelle, Jean-Paul Mousseau, Françoise Sullivan) l'Association des artistes non-figuratifs de Montréal, dont il devient le président.

Il retourne à Paris en 1959.

À 90 ans, après avoir passé une bonne partie de sa vie en France et en Italie, Fernand Leduc se réinstalle au Québec. Après avoir reçu un doctorat honorifique de l'Université du Québec, puis l'exposition et le catalogue que lui a consacrés le Musée du Québec en 20063. Il reçoit en 2007, l'un des Prix du Gouverneur général en arts visuels.

Il meurt des suites d'un cancer le 28 janvier 2014 (à 97 ans), à Montréal4.

Salle Fernand Leduc
Salle Fernand Leduc
Salle Fernand Leduc
Salle Fernand Leduc
Salle Fernand Leduc
Salle Fernand Leduc
Salle Fernand Leduc

Salle Fernand Leduc

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