Roman: Un vent prodigue, Simone Chaput

Je viens de terminer Un vent prodigue, de Simone Chaput, auteure de 4 romans en français et deux en anglais et gagnante du Prix des lecteurs de Radio-Canada. Grande déception. Je n'ai pas aimé, et il est extrêmement rare que je n'apprécie pas le travail d'un auteur.

L'histoire de 3 adultes, père, fils et fille, qui vivent des aventures sexuelles et la mère qui vit plusieurs mois dans le grand nord Canadien, chez des autochtones qui ont apprivoisés les loups.

le père ingénieur écolo qui tombe en amour avec une étudiante, le fils dont la femme se meurt d'un cancer qui couche avec toutes les femmes qui lui tombent dans les bras et qu'on devine vers la fin qu'il est en réalité gay. Une fille insatisfaite, qui ne réussit pas ses relations et qui vit dans un loft avec des colocs musiciens et branchés.

Encore un auteur qui nous dit que les autochtones qui vivent dans des caves avec des loups sont mieux et meilleurs que notre société. J'en ai un peu assez de cette vision rétrograde du monde, où l'on doive tout laisser pour aller écouter les tous puissants autochtones.

L'histoire est décousue, les histoires individuelles n'ont presque pas de liens et pourtant on parle des membres d'une même famille.

Déception et je ne le recommande pas.