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Coriolan, Théâtre

par Gilbert Larin 8 Février 2019, 11:56 Théâtre

Je suis allé voir au TNM avec la gang du jeudi ( Louise, Gaston, Christiane,Normand, Ginette et Claudette ) la pièces de William Shakespeare, Coriolan, traduite et adaptée par Michel Garneau et mise en scène par le génial Robert Lepage. 

Distribution MIKHAÏL AHOOJA,  ARIANE BELLAVANCE FAFARD, JEAN‑FRANÇOIS BLANCHARD,  LOUISE BOMBARDIER,  ANNE-MARIE CADIEUX, JEAN‑FRANÇOIS CASABONNE,  LYNDZ DANTISTE,  RÉMY GIRARD, ALEXANDRE GOYETTE,  REDA GUERINIK,  TANIA KONTOYANNI, GABRIEL LEMIRE,  JEAN-MOÏSE MARTIN,  WIDEMIR NORMIL, ELIOTT PLAMONDON,  PHILIPPE THIBAULT-DENIS,  JESS VIENS, TATIANA ZINGA BOTAO

avec dans le rôle titre Alexandre Goyette. 

La performance des comédiens étaient impeccables et la mise en scène géniale. On en oublie même les costumes modernes. Cependant la traduction et l'Adaptation crée de temps en temps un malaise et même de l'Hilarité dans le public. Ce qui se devait dramatique devient tout d'un coup drôle. Mon ami Gaston a même été jusqu'à me confier que ça ressemblait quelque fois à un texte mal dit de TVA. 

J'ai cependant adoré et si vous pouvez trouvé des billets ( guichets.....presque fermés) allez-y.

Voici ce qu'écrit Robert Lepage dans le programme.  Ce paragraphe reflète mon point de vue: 

"Dans une démocratie en souffrance où tout semble être déterminé par le nombre de "likes", de "hits" et d'opinions mal informées, les médias sociaux semblent nous confronter au même paradoxe que les sénateurs de l'antiquité, qui réalisent que de partager leurs décisions avec le peuple paralyse la sagesse et la finesse, et contraint Rome à être gouvernée par les caprices de l'ignorance générale."

ROBERT LEPAGE

J'ajouterai la version que je traîne depuis 5 ans: "Ce n'est pas parce qu'une majorité d'ignorants croient que quelque chose est vraie, qu'elle l'est". 

GILBERT LARIN

Voici donc l'argument:

LA DÉMOCRATIE N’EST PAS UNE VERTU NATURELLE

Par-delà les siècles, les géants du théâtre se reconnaissent et, infailliblement, dialoguent. Robert Lepage, depuis ses débuts, ne cesse de revenir à Shakespeare, auquel il a consacré plus d’une quinzaine de mises en scène. Avec son regard résolument contemporain, il s’attaque pour la troisième fois à la dernière tragédie de Shakespeare : l’histoire de l’inflexible Marcius que ses légionnaires avaient surnommé Coriolan pour avoir conquis à lui seul la ville ennemie de Corioles. Dans notre monde où la démocratie décline au profit de chefs d’état autoritaires, l’électrisant récit politique de Shakespeare nous offre un fascinant miroir de notre temps.

Il y a une famine à Rome, des émeutes, et Marcius est partisan de la ligne dure. Militaire issu de l’aristocratie, il a été élevé par sa mère, la redoutable Volumnia, dans le culte du courage et de l’intransigeance. La population veut sa tête, lui qui déteste l’inconsistance du peuple et encore plus les politiciens, comme Aufidius, général des Volsques, qui profite de l’instabilité à Rome pour envahir la jeune république. Or Marcius, par son héroïsme, repousse l’ennemi. Le peuple veut maintenant l’élire consul, mais Marcius n’est décidément pas fait pour les compromis politiques. Il s’enrage et sa colère dégénère rapidement en crise d’État.

La célèbre traduction de Michel Garneau, âpre, directe, insuffle une énergie foudroyante au verbe shakespearien dont s’emparera Alexandre Goyette, fougueux Coriolan, entre autres entouré d’Anne-Marie Cadieux en Volumnia et de Rémy Girard, en Ménénius, le type éternel du politicien de carrière.

scènes de la pièce
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scènes de la pièce
scènes de la pièce
scènes de la pièce

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