Temps Glaciaires, Polar, Fred Vargas

Je viens de terminer le polar de Fred Vargas, Temps glaciaires. Comme d’habitude, une écriture bien tricotée qui nous fait passer de l’Islande à Paris, avec de petits détours dans Chevreuse et Rambouillet. Un polar où le lien entre Robespierre et l’Islande est difficile à faire. On se demande ce qu’un fait avec l’autre. Elle nous tient en haleine sur 500 pages et nous découvre les éléments de solution au compte goûte dans les dernières 50 pages. Comme d’habitude, si on aime le style, on aimera toujours Fred Vargas. 

RÉSUMÉ:

" Adamsberg attrapa son téléphone, écarta une pile de dossiers et posa les pieds sur la table, s’inclinant dans son fauteuil. Il avait à peine fermé l’oeil cette nuit, une de ses soeurs ayant contracté une pneumonie, dieu sait comment.
– La femme du 33 bis? demanda t-il. Veines ouvertes dans la baignoire ? Pourquoi tu m’emmerdes avec ça à 9 heures du matin, Bourlin ? D’après les rapports internes il s’agit d’un suicide avéré. Tu as des doutes ?
Adamsberg aimait bien le commissaire Bourlin. Grand mangeur, grand fumeur, grand buveur, en éruption perpétuelle, vivant à plein régime en rasant les gouffres, dur comme pierre et bouclé comme un jeune agneau, c’était un résistant à respecter, qui serait encore à son poste à 100 ans. 
– Le juge Vermillon, le nouveau magistrat zélé, est sur moi comme une tique, dit Bourlin. Tu sais ce que ça fait les tiques ? "