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Secrets d'histoire: Clemenceau, le tigre au grand cœur

par Gilbert Larin 18 Mai 2014, 21:42 Reportages télé

Secrets d'histoire: Clemenceau, le tigre au grand cœur

Un autre chapitre de la superbe série: Secrets d'histoire avec Stéphane Berne.

Un portrait fort complet de Georges Clemenceau, médecin, journaliste et homme politique français.

Incarnant par le verbe et l'action un idéal politique fondé sur la conception intransigeante qu'il avait de l'intérêt général, Georges Clemenceau fut l'une des grandes figures de la IIIe République. « Il y a en moi un mélange d'anarchiste et de conservateur dans des proportions qui restent à déterminer. » La vie de Clemenceau illustre assez bien ce jugement de l'homme d'État sur lui-même. Au terme d'une carrière politique qui a marqué un demi-siècle, c'est lui qui mena la France à la victoire en 1918.

Famille
Il est né le 28 septembre 1841 dans une famille à la fibre républicaine. Son père, Benjamin Clemenceau, médecin, a participé aux Trois Glorieuses (27, 28, 29 juillet 1830) et a créé, lors de la Révolution de 1848, une « Commission démocratique nantaise ».
Formation
Élève au lycée de Nantes, bachelier ès lettres en 1858, étudiant en médecine et en droit à Nantes puis à Paris, il soutient en 1865 une thèse de doctorat intitulée « De la génération des éléments atomiques ». Il pratiquera la médecine pendant une vingtaine d'années.
Début de carrière
Député à partir de 1876, il prend la tête des radicaux, rompt avec le président Mac-Mahon et combat avec vigueur la politique coloniale de Jules Ferry.
« Premier flic de France »
Ministre de l'Intérieur puis président du Conseil, il dirige l’un des plus longs gouvernements de la IIIe République. Gouvernement marqué par la création du ministère du Travail mais aussi par la manière sanglante avec laquelle il réprime la révolte des viticulteurs du Midi, ce qui lui vaut le surnom de « premier flic de France ».
Consécration
De nouveau au pouvoir en 1917, en pleine guerre, il s’emploie à remonter le moral des troupes avant de devenir après l’armistice, aux yeux de tous les Français, le « Père la Victoire ».
Fin de carrière
Principal négociateur du traité de Versailles, où il subit l’influence américaine, il se présente en janvier 1920 à la présidence de la République. Son échec marque son retrait définitif de la vie politique.

Il est mort le 24 novembre 1929.

La Maison de Georges Clemenceau à Saint Vincent sur Jard, la maison de Bélébat, qu’il appelait affectueusement « ma bicoque ».

La Maison de Georges Clemenceau à Saint Vincent sur Jard, la maison de Bélébat, qu’il appelait affectueusement « ma bicoque ».

En plus de ces postes officiels, le tigre était un grand amoureux. Il a été marié avec une américaine qui lui donna 3 enfants, mais divorça pour une affaire d'adultère même si lui ne se gênait pas avec ces dames.

On doit se souvenir qu'il a conseillé Emile Zola lors de la publication de son fameux: "J'accuse" sur l'affaire Dreyfus.

Il était aussi l'ami intime de Claude Monet qui avait sa chambe à la maison vendéenne Bélébat de Clemenceau.

Quelques unes de ces grandes citations:

« La guerre ! C’est une chose trop grave pour la confier à des militaires. »
« Ce qui m'intéresse, c'est la vie des hommes qui ont échoué car c'est le signe qu'ils ont essayé de se surpasser. »
« Il faut savoir ce que l'on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire ; quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire. »
Il suffit d'ajouter "militaire" à un mot pour lui faire perdre sa signification. Ainsi la justice militaire n'est pas la justice, la musique militaire n'est pas la musique. »
« Donnez-moi quarante trous du cul et je vous fais une Académie française. »
« En politique, on succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables. »

Enfin, en parlant du président Félix Faure, qui venait de décéder à l'Élysée, dans les bras de sa maîtresse, Marguerite Steinheil, bientôt surnommée la Pompe funèbre, Clemenceau lui-même fait dans l'humour noir :

"Il voulait être César, il ne fut que Pompée."

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